Les champignons forment la classe la plus vaste du règne végétal. Ils se montrent partout. Parasites par excellence, ils vivent sous la terre ou croissent à l'air libre. Ceux qui se montrent à la surface du sol sont les plus nombreux et se développent le plus ordinairement sur des corps organisés dont ils activent la décomposition. Dépourvus de feuilles, de fleurs, etc., ils sont uniquement formés de cellules, et font par conséquent partie des cryptogames cellulaires (du grec cryptos, caché et gamos, union, reproduction : organes reproducteurs cachés ou peu apparents).
Les champignons renferment des minéraux importants : vitamine D antirachitique, vitamines B et B2, et parfois aussi vitamines A et C, ainsi que des ferments favorisant la digestion. Ils ont donc une valeur alimentaire. Mais ils sont surtout intéressants en tant que condiments.
OÙ, QUAND ET COMMENT RAMASSER DES CHAMPIGNONS ?
OÙ ? selon l'espèce les champignons poussent dans les types les plus variés de bois et de forêts, dans les terrains marécageux, les prés, les pâturages, les jardins, etc...beaucoup de champignons témoignent d'une préférence marquée pour certains arbres avec lequel ils vivent en symbiose (mélèze -cépe jaune ou bolet élégant) (chêne- girolle) (abies-lactaire délicieux) etc.. Pour d'autres, on les trouvera plus facilement en se baissant pour fouiller sous les fougères ou les branches d'arbuste(buis).
QUAND ? la saison des champignons correspond en général à l'automne (fin août à fin novembre)(pied bleu,chanterelle, bolet,sanguin, pied mouton etc...). Certaines espèces poussent cependant au printemps comme les morilles, et d'autres comme le celèbre Cèpe de Bordeaux de mai à la fin de l'été.
COMMENT ? pour les débutants, ramasser uniquement des boletacées (champignons à tubes) en évitant ceux qui possèdent des tubes rouges, rougeâtres ou roses. Aidez-vous de guides d'identification des champignons. Et surtout on ne mange que les champignons que l'on connait parfaitement. N’oubliez jamais que les champignons constituent un maillon important dans l'équilibre de la nature et agissez en conséquence.
Mais si votre panier reste vide après avoir cherché toute une journée, celle-ci n'aura cependant pas été perdue : vous aurez profité de la grandeur et de l'harmonie de la nature.
Génépi ou Genepy est un nom vernaculaire qui désigne différentes espèces d'armoises du genre Artemisia de la famille des Astéracées, et que l'on rencontre exclusivement en montagne (mais le genre Artemisia compte aussi des espèces de plaine et en particulier l'absinthe). La plante se trouve en particulier sur les moraines et autres monticules de pierres en montagne, et pousse majoritairement entre 2500 et 3200 mètres d'altitude.
Le terme désigne aussi la liqueur obtenue par macération alcoolique des parties aériennes de la plante. Il est donc tentant de la cueillir...
Mais rappelez vous que dans le Mercantour la cueillette du génépi, comme des myrtilles, de la camomille du Piémont et des champignons est soumise depuis le 27 juin 2014 à une charte et à une règlementation spécifique, dont vous trouverez le détail ici
L'apogée de la floraison du génépi se situe généralement début août. Il est de coutume de dire que l'on peut aller cueillir le génépi quand, dans la vallée, les blés courbent la tête.
Dans le massif des Alpes, les principales espèces rencontrées sont:
• Artemisia genipi, genepi noir qui peut être confondu avec le genepi jaune ; il s'en différencie par ses capitules tous groupés en haut de la courte tige et ses bractées noirâtres.
• Artemisia umbelliformis, genepi blanc jaunâtre : les petits capitules de ce genépi sont étagés le long de la tige
• Artemisia glacialis, genepi à gros capitules jaunes en groupe de 2 à 9 en haut de la tige
• Artemisia eriantha, genepi laineux (le seul totalement protégé en France)
Seules les deux premières variétés sont utilisées pour la fabrication de la liqueur.
La recette de la liqueur de génépi historiquement et universellement connue est "40 brins, 40 sucres, 40 jours". Faire macérer 40 brins de génépi fleuri dans 1 litre d'alcool à 40° pendant 40 jours et rajouter 40 sucres. Mais il existe quantité d'autres recettes.
La règlementation du Mercantour autorise la cueillette de 80 brins par personne et par an, et permet ainsi de fabriquer 2 litres de liqueur, qui devraient suffire largement pour stimuler le randonneur (ne dit-on pas que les chamois n’ont ni vertige, ni peur du vide, car ils broutent du génépi...)
N'oubliez pas que vous pouvez aussi l'utiliser en infusions pour résoudre les problèmes digestifs et les coups de froid. C’est un tonique général qui stimule les forces de l’organisme. Il serait également utiles contre le mal des montagnes.
Elle fait partie de lafamille des primulacées - genre primula
Le Coucou, puisqu'il faut l'appeler par son nom (mais il en a beaucoup d'autres - Primerolle - clé de St Pierre - coqueluchon etc..) parait au premier chant de son homonyme emplumé. C'est dans les plaines mesophyles (lieu où les plantes ont besoin d'un milieu moyennement humide pour se développer) et sur les bords des chemins ombragés que la primevère aime à découvrir l'ombelle verte et or de ses fleurs vaniteuses. Il s'agit d'une plante vivace, à courtrhizome et à feuilles basales gaufrées - oblongues et dentées
Tous les printemps, d'avril à mai jusqu'à 2000mètres d'altitude, jaillit la hampe dénudée de l'inflorescence qui contemple les insectes du haut de ses 10 à 30 cm. Les fleurs jaunes sont trés méllifères, elles attirent les abeilles et les insectes pollinisateurs.
La primevère a une action sédative sur les contusions et les enflures, utilisée sous forme de feuilles macérées dans l'huile. Ses fleurs agissent aussi sous forme d'infusion sur le système nerveux et le sommeil.
Les jeunes pousses et les fleurs peuvent être consommées en salade.
Sainte HILDEGARDE la préconisait comme remède contre la mélancolie et l'apathie.
Il fait partie de la famille des oléacées, espèce qui a été domestiquée et cultivée sur tout le pourtour méditerranéen. Originaire d'Asie Mineure et de Syrie, cet arbre s'est très bien adapté à la sécheresse.
Il en existe plus d'une centaine de variétés d'en France Notre département est l'un des tous premiers départements oléicoles de France avec les Bouches du Rhône et le Var.
Dans les Alpes Maritimes, l'unique variété est le Cailletier, mieux connue sous le nom d'olive de Nice, utilisée pour faire de l'huile, de la pâte d'olive, ou les olives de table.
Cet arbre à croissance lente atteint environ 5 à 10 mètres , il faut patienter 7 ans pour qu'il devienne productif et cela pendant 150 ans. Il est porteur de petites olives, et les efforts réalisés par la technique pour accroitre le calibre des olives de tables n'y peuvent rien changer, l'olive de Nice reste et restera la plus petite des olives françaises.
L'olivier est une espèce à feuilles persistantes, mais on peut constater qu'il perd naturellement une partie de son feuillage en cours de saison, généralement pendant la période estivale. En effet l'olivier renouvelle tous les ans les feuilles vieilles de trois ans. Ce phénomène passe souvent inaperçu.
Avec une pluviomètrie dépassant 600mm/an, dans nos régions, l'olivier est mieux loti que dans certaines conditions extrêmes du sud marocain (200mm) ou en Tunisie.
Son fruit est une "drupe" charnue oléagineuse, ovoïde, d'un vert plus ou moins pruineux, virant durant l'hiver au noir violacé avec un noyau dur, fusiforme (en forme de fuseau) contenant une graine.
L'huile d'olive est une des meilleures huiles de table qui est sous appellation AOC. Il faut compter 4 à 5 kilos d'olives pour obtenir 1 litre d'huile d'olive. Un arbre produit en moyenne de 15 à 50kgs d'olives.
La consommation de l'huile d'olive fait partie du régime crétois.
Elle est également utilisée dans l'industrie de la cosmétologie.
L'olivier est un symbole de paix. Dans la Grèce antique, les couronnes des vainqueurs aux jeux étaient réalisées avec des branches d'olivier.
"La colombe revint à lui sur le soir, et voici qu'une feuille d'olivier arrachée était dans son bec, Noé connut ainsi que les eaux avaient diminué sur la terre"
Appartenant à la famille des loranthacées, le gui est un arbrisseau hémiparasite. Autrement dit, il vole à son hôte ses sels minéraux et son eau, mais il produit sa propre chlorophylle et ses sucres. Il suit la pousse de l’écorce en reculant chaque année le « suçoir » qui lui permet d’aspirer la sève dont il se nourrit, jusqu’au dépérissement final de l’arbre. Ces grosses boules de 50 cm de diamètre, que l’on repère de très loin en hiver, ont un feuillage persistant. Les feuilles simples et arrondies, disposées par paire, sont très décoratives.Sa couleur verte persistante, malgré l'hiver, était aussi le symbole de l'immortalité. Les fruits, d’un blanc visqueux, sont à l’origine du nom latin de la plante. On en confectionnait autrefois une colle très résistante : la glu des oiseleurs. Les oiseaux en sont très friands et se chargent ainsi de la propagation du gui d’arbres en arbres....
Le gui apprécie particulièrement les pommiers, les peupliers, les tilleuls, les poiriers et les noisetiers, mais ne se fixent jamais sur les hêtres et les platanes. La présence de gui sur les chênes est très rare, ce qui le rendait encore plus précieux aux yeux de druides. Le seul moyen pour lutter contre ce fléau consiste à couper la branche entière suffisamment loin du point d’attache pour éviter une repousse.
Toxique à forte dose, le gui fait aujourd’hui l’objet de recherches scientifiques qui tentent de démontrer ses bienfaits sur le système immunitaire et dans la lutte contre l’hypertension.
Dans la Grèce Antique, le gui était associé à Hermès, le messager de l’Olympe et dieu de la santé.
Certaines légendes confèrent aussi à ces boules vertes des vertus magiques, tandis que la tradition française voulait qu’on mette des branches de gui sur la table pour assurer une moisson abondante.
LA PLANTE SACRÉE DES DRUIDES
Les légendes les plus riches nous viennent des gaulois, qui en avaient fait une plante sacrée.
Les druides attribuaient des vertus miraculeuses à la plante, capable non seulement de guérir certaines maladies, mais
aussi d’immuniser contre les poisons, de lutter contre l’infertilité et de protéger contre la sorcellerie...
Lors de la sixième nuit du solstice d’hiver, un druide vêtu de blanc était chargé de cueillir le gui sacré du chêne avec une serpe d’or. Il le mettait dans un drap de lin blanc en disant en celte :"que le blé germe ." Cette expression a donné par déformation "au gui l'an neuf"
L’histoire raconte aussi que les ennemis qui se croisaient sous une boule de gui devaient observer une trêve d’une journée avant de reprendre les combats. De là vient certainement la coutume de suspendre une boule de gui au plafond et de s’embrasser dessous en signe d’amitié, et toutes ces légendes associent le gui à la prospérité, la fécondité, la fertilité, le bonheur et la longue vie...
En bref… fêter « l’An Neuf » en s’ embrassant sous une boule de gui est la promesse d’une nouvelle année sous la prospérité...
et sur les bords des chemins ombragés que la primevère aime à découvrir l'ombelle verte et or de ses fleurs vaniteuses. Il s'agit d'une plante vivace, à courtrhizome et à feuilles basales gaufrées - oblongues et dentées
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